« On a passé beaucoup de temps à développer des choses dont personne ne se souciait, parce qu’on n’avait pas pris assez le temps de connaître nos clients. »
Combien de temps passé à créer des solutions, des interfaces, pour finalement se rendre compte que ce n’est pas ce que les utilisateurs souhaitent ou sont réellement prêts à utiliser ? Combien de lignes de code générées pour des fonctionnalités qui s’avèrent insignifiantes ?
Là où les équipes pataugent dans les hypothèses et les fausses suppositions sur les usages de leurs produits sans comprendre pourquoi les utilisateurs n’y adhèrent pas, l’UX design apporte un regard tout autre sur ce qu’ils peuvent nous apprendre sur leurs besoins, leurs souhaits et leur appétence à utiliser ces solutions.
Parce qu’il s’agit bien là de se recentrer sur ce qui compte vraiment : que l’utilisateur final du produit ou du service proposé soit heureux d’y faire appel ! Lui offrir une expérience unique, riche, porteuse de sens, pour en faire un utilisateur comblé et prêt à revenir…
L’UX design, c’est quoi ?
Bien que le « User eXperience » design fasse aujourd’hui de plus en plus parler de lui en dehors des cercles des designers, ce n’est pas un concept tout neuf. Les années 80 ont donné naissance design thinking (Rolfe Faste, Stanford), ouvrant la marche à une longue suite de déclinaisons des méthodes « centrées utilisateurs », avec par exemple l’UX design dans les années 90 (Donald Norman), le manifeste agile en 2001, le double diamant en 2005, le lean startup en 2011 (Eric Ries) et plus récemment le design sprint en 2016 (Jake Knapp, Google Venture) !
En soit, donc, il existe un certain nombre de méthodologies et de déclinaisons différentes d’une démarche centrée utilisateur ou produit, qui ont toutes pour objectif de créer « quelque chose » à la fois désirable pour l’utilisateur, faisable techniquement et viable économiquement.
L’UX design est un ensemble de plusieurs disciplines, toutes focalisées sur le design d’expériences pour aider un individu à atteindre un certain but.
Dans cette définition (qui n’est pas unique), on comprend bien que le produit ou service conçu et créé grâce à l’UX design doit répondre à un besoin ou une attente de celui qui va l’utiliser. On comprend de plus qu’un tel résultat ne peut être obtenu si l’UX design se cantonne à une unique discipline. La clef réside dans la pluridisciplinarité des équipes et la prise en compte de l’UX à chacune des phases de développement.
On a en effet tendance à croire que l’UX design se limite à l’ergonomie et à l’interface que l’utilisateur va visualiser et expérimenter… Erreur fréquente ! Il est important ici de différencier l’UI (user interface) de l’UX (user experience).
L’UI désigne l'ensemble des éléments d’interface visibles par l’utilisateur, que ce soit le choix et l’association des couleurs, des contenus, des boutons d’action, des supports, des outils, des animations, etc. qui constituent la partie émergée de l’iceberg.
Un bon UI repose donc sur la partie immergée de l’iceberg : l’UX, qui s’attache aux recherches et tests utilisateurs, à la modélisation, aux prototypes, à l’idéation, à l’analyse de données, à la satisfaction utilisateur, et bien sûr à la collaboration des équipes pluridisciplinaires qui prennent part au projet.
Autrement dit : l’UI seul permet de faire du beau, mais ce n’est pas suffisant pour que l’utilisateur soit satisfait, et à l’inverse, un produit dont les utilisateurs sont satisfaits peut être encore plus désirable si on se met dans la peau de l’utilisateur pour comprendre de quoi il a réellement besoin.
Qu’apporte l’UX design ?
L’intérêt de l’UX n’est plus à démontrer tant le sujet a été couvert par des milliers d’articles déclinant les bénéfices des différentes approches créées au fil du temps. En tout premier lieu, bien sûr, il s’agit de rapprocher le plus possible (car le design est un cycle d’itérations infini !) l’idée d’un produit ou un service avec des attentes et besoins des utilisateurs cibles.
Ensuite, il est important d’indiquer que la démarche en elle-même répond à l’absolue nécessité d’y voir enfin clair dans le développement de projets (logiciels ou autres) car les équipes sont confrontées à un manque de temps et de ressources qui ne permettent pas de mener des projets interminables qui s’avèrent finalement être autant d'échecs...
L’immense diversité des produits qui peuvent être créés autour de l’IA aujourd’hui offre de nouvelles perspectives d’innovation, mais cette émulation soulève des inquiétudes, des blocages, des questionnements de la part de ceux qui devront utiliser ces technologies. C’est naturel, et c’est pourquoi elles doivent nécessairement s’accompagner d’une démarche centrée utilisateur (et Verteego s'y attache d'ailleurs).
On peut, en conclusion, souligner les deux objectifs de l’UX design pour des projets d’IA « for good » : assurer à la fois la création d’un produit qui répond à un besoin réel des utilisateurs, et l’appropriation en douceur de ces nouvelles technologies qui sont amenées à transformer en profondeur de nombreux métiers.
En tant qu'acteur de l'IA, Verteego fait de l'UX design un sujet clef dans l'accompagnement de ses clients à l'intégration des produits et services. L'objectif est de mieux répondre aux besoins réels de nos clients en concevant mieux nos solutions, tout en démystifiant la technologie d'IA pour la rendre plus accessible et maîtrisable par tous, au quotidien.